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La Transcarpatia, c’est un raid
marathon XC à travers les Tatras, dans le sud de la Pologne.
La 1ere édition a eut lieu en 2004, avec 16 équipes de
2.
Cette année quelques 170 équipes se sont inscrites.
Tout d’abord quelques chiffres, la Transcarpatia, c’est
:
- Du 20 au 26 août 2005
- 440 km
- 12 000 mètres de montée et a peu près pareil
de descente
- 7 étapes
- Entre 500 et 1225m d’altitude
- 1 terrain de jeu magnifique
- Des centaines de litres de boue
- Et beaucoup de tours de pédales ?
- Mais également pas mal de problèmes techniques…
Départ vendredi 19 de Varsovie.
Nous sommes 3, la voiture est pleine comme un œuf, direction Ustrzyki
Dolne
Arrivée à Ustrzyki à 1h du matin… et levé
a 7h, la nuit sera courte.
Les enregistrements ayant été faits par nos amis dans
la journée (récupération des plaques numéro,
les badges pour les bagages, la puce électronique de comptage
du temps, et le 1er plan)
Samedi, le départ : Ustrzyki Dolne -> Cisna : 74 km
Levé donc à 7h... mais réveillé à
5…
Petit déjeuné rapide, et relativement léger (malheureusement),
préparation des vélos qui étaient restés
dans la voiture la veille, dernier contrôle de la transmission
et des freins, tout fonctionne parfaitement.
Direction le point de départ et chargement des sacs (1 par personne)
dans le camion, il est 9h, et le départ sera donné à
10h.
Le camion de chargement des bagages

Contrôle des puces de comptage
Olek, Lukasz et Adam
10h, et voila, c’est parti, 350 personnes commencent à
pédaler dans une ambiance de cris divers et variés, mais
bonne humeur assurée… c’est le début ;)
Prets à partir
Nous démarrons vers la fin du groupe, ce qui nous donne une
certaine liberté de mouvement, l’avant du peloton étant
déjà à pieds des le 1er virage…
200m plus loin, la 1ere montée pointe le bout de son nez, et
encore 100m plus loin, tout le monde à pieds. Pas possible de
rouler, pente trop importante, et surtout trop de boue (le ton est donné)
35 minutes de poussée, il fait déjà chaud, et la
fatigue se fait sentir (déjà…)
Et voila, la 1ere montée est finie, le check point pointe le
bout de son nez, mais surtout la 1ere descente. On lâche les freins
? ! Un sentier plutôt étroit, et presque impossible de
doubler, mais bon, on prend le courage à 2 mains, et on passe
avec mon ami Lukasz sur le coté droit du chemin, dans les cailloux,
et autres ornières, mais ça passe (on est pas beaucoup
à prendre cette solution) Ca crie de partout pour essayer de
doubler derrière nous, mais pas de dégât.
Et voila, maintenant il faut remonter, et rebelote, dans la boue, à
pieds :( encore 45 minutes épuisantes. Presque midi, et à
peine 14km de faits… ça promet d’être long.
Montée et portage dans la boue
La 2eme descente se révèlera bien plus difficile que
la 1ere, car énormément de boue, très collante
(environ 5cm d’enfoncement en moyenne)
Pas mal de chutes, sans gravitée, les pneus n’arrivant
plus à enlever la boue, donc complètements lisses. C’est
pour cette raison que pas mal de monde descendra a pieds… (pour
ma part, je ne peux imaginer descendre de cette manière).

Nouvelle grimpette destination le check point, nous ne sommes
plus que 2 depuis un bon moment, mais bien entendu, pas de la même
équipe (je rappelle que le règlement impose de rouler
par équipe, avec moins de 2 minutes d’écart entre
les partenaires aux points de contrôle)
Nous nous sommes donc arrêté avant le contrôle, et
attendu 25 minutes le 1er des 2 manquant (Adam), et 45 min le 2eme (le
mien). Nous sommes un peu énervés…
Nouveau passage sur le sommet de la « colline » avec encore
énormément de boue, et 1 dérailleur avant y reste
(mais sera redressé après).
Nous tombons sur la dernière descente intéressante, puis
lavage rapide des vélos dans la rivière afin d’enlever
un minimum de boue avant le ravitaillement (le « buffet »
) ou nous attendrons encore 40 minutes mon partenaire… Très
énervé et déçu car mes amis partent sans
moi… (les « Dilettanti »
font leur course aussi)
On repart du ravitaillement après 10 minutes, c’est reparti
pour une belle et longue grimpette sur une ancienne route, donc pas
technique, mais longue. Nous sommes à 32 km, et le reste de la
journée sera très monotone, car majoritairement de la
route désaffectée.
Nous serons témoin du 1er gros accident, dans une petite descente
sans difficulté, mais avec la fatigue, les fautes arrivent vite.
De belles coupures avec les cailloux, mais rien de sérieux heureusement.
La dame sera quand même évacuée par hélicoptère,
et amenée à l’hôpital pour des contrôles.
Fini la course.
Nous arriverons à la ligne d’arrivée à 19h07
soit 7 minutes après le dead-line, ce qui implique une disqualification.
Le moral tombe dans les chaussettes.
1ere chose à faire en arrivant, trouver une place pour dormir.
Toutes les tentes sont occupées (nous sommes arrivés dans
les derniers). Ce sera donc dans le bâtiment, en plein milieu
du couloir…
Maintenant la douche... eau froide, bonjour la surprise après
9h de vélo, de transpiration et de sueur. C’est plutôt
frais… :s
Lavage des affaires bien boueuses, bien entendu a l’eau froide,
ce qui aura pour but de tout laisser trempé pour le lendemain.
A 20h le podium, les derniers participants arrivent a ce moment la,
sous les acclamations de tout le monde (il fait déjà nuit
depuis pas mal de temps). Distribution des nouveaux plans des étapes
2 et 3
1er podium
21h30 il est temps de se coucher, les couloirs sont pleins de vélos,
de sacs de couchages dans tous les sens, et la lumière bien (trop)
allumée.
Certains bricolent jusqu’à minuit en faisant tomber les
outils par terre, et en jurant à voie haute, parfait pour dormir…
2ème jour ->
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